vendredi 25 mars 2022

Concert entre Amis du 27 mars 2022 - L'Ensemble Vauban et Vincenzo Atanasio, trompette

Les Offenbachiades du Briançonnais présentent
 

Vincenzo Atanasio, trompette

et l'Ensemble Vauban

Présentation et direction : Jean-Christophe Keck

Dimanche 27 mars 2022 à 18h

Circus Casino

Briançon

 

Chers amis, cher public des Offenbachiades du Briançonnais,

 

Depuis deux ans que nous avons dû supporter les restrictions sanitaires et la diminution significative de nos subventions, nous redoublons de ténacité et d'imagination pour maintenir une saison de concerts dans le Briançonnais. C'est dans ce contexte que nos avons trouvé cette formule nouvelle nous permettant de d'inviter en tant que soliste un des musiciens de notre orchestre "Les Folies concertantes", accompagné par l'Ensemble Vauban. Et cette formule a su vous séduire si on en croit vos applaudissements nourris lors des précédents concerts. Après Flavio Lodi et Simone Prozzo, c'est au tour du jeune et talentueux trompettiste Vincenzo Atanasio de nous proposer un magnifique programme qui, j'en suis certain, ne manquera pas de vous ravir. Deux grands concertos du répertoire, Torelli et Hummel, et d'autres pièces moins connues mais tout aussi captivantes. Nous vous attendons toujours aussi nombreux en compagnie de ces grands compositeurs, mais aussi d'Offenbach, Waldteufel, Purcell, Satie, Debussy...

 

Jean-Christophe Keck, directeur musical. 

 

Prix des places : 15 € / gratuit pour les moins de 12 ans 

- placement libre

 

Et aux dernières nouvelles

Sans passe sanitaire et sans masque ; pourvu que ça dure...




mardi 22 mars 2022

Les dimanches d'Offenbach - 27 février 2022 - Opérette en 1 acte en version concert

En cette année 2022, Jean-Christophe KECK renoue avec les opérettes en 1 acte de Jacques Offenbach. Pour fêter le retour de nos "Dimanches d'Offenbach" à Briançon, il nous a proposé ce dimanche 27 février et en version concert "Le Violoneux", opérette créée en août 1855 au Théâtre des Bouffes parisiens, récemment inauguré.

 

 

Mais au préalable, notre maestro nous a offert comme il en est coutumier, quelques mises en bouche musicales mettant en valeur les talents de nos amis, chanteurs et musicien, autour de visages bien différents de ce génial homme de théâtre qu'était Offenbach.

 


 
D'abord, un extrait de "Barkouf", Opéra-Comique issu des élucubrations du librettiste Eugène Scribe instaurant en personnage principal un chien, Barkouf, ce qui déplut fortement à la critique musicale de l'époque ; mais cet ovni offenbachien a pu être ressuscité il y a 4 ans à l'Opéra Strasbourg et à la Filature de Mulhouse. C'est Louise Pingeot, notre soprano, qui interpréta avec brio le rôle de Maïma  de "La Chanson du chien" accompagnée au piano par Diego Mingolla.
 

 

Ensuite, un extrait de "La Périchole" créée au Théâtre des Variétés en 1868 une œuvre plus connue et toute aussi géniale, avec "l'air de Piquillo" interprété par Charles Mesrine, ténor, qui se demande "ce que sa femme peut bien faire pendant ce temps là"; également accompagné au piano par Diego Mingolla, air qui fut rajouté beaucoup plus tard par Offenbach tout comme l'acte de la prison.


 

Puis, fort de son interprétation de Maïma et pour savourer un autre extrait de Barkouf, Louise Pingeot toujours accompagnée par Diego Mingolla va nous chanter "la chanson à boire", une valse des plus sensuelles aux accents vénéneux puisque dans les coupes, outre le vin un poison est distillé par les conspirateurs pour faire disparaître le pauvre chien-gouverneur...

 

 

Enfin, sur un excellent livret, une musique délicieuse, inventive et raffinée de "la Jolie Parfumeuse", opéra-comique qu'Offenbach fit jouer après la guerre de 1870, Nicolas Bercet, baryton, a interprété une des plus belles pages de cet ouvrage "les couplets de l'intendant" Germain...

 

 

Après cet intermède chaleureusement applaudi par l'auditoire, et avant de nous retrouver en Bretagne, en pleine campagne, ambiance propice aux amourettes bucoliques et aux danses villageoises, particulièrement chères à Offenbach, comme à beaucoup de ses contemporains d'ailleurs, Jean-Christophe remet l'auditoire dans l'ambiance de ce 19èmesiècle, en brossant rapidement les évènements, musicaux ou non, de l'époque.


 

Venons-en à l'opérette du jour "Le Violoneux" joué pour la première fois le 31 août 1855. Sur un livret de la pièce de Mestépès et Chevalet, cet ouvrage plaît au public comme à la critique qui ne tarit pas d'éloges. Il introduit aux Bouffes-Parisiens un ton sentimental en opposition aux bouffonneries qui s'y jouent concomitamment. Si le succès de cet ouvrage est au rendez-vous pendant des années et qui sera repris maintes fois à Paris, en province mais également à l'étranger, il disparaîtra peu à peu des salles de spectacle.


 

Et maintenant place au théâtre, place au vers et à la prose des deux librettistes, place à la musique d'Offenbach, même sans décor ni costume ni mise en scène... car ce qui fait le théâtre, c'est la pièce et les acteurs, ce sont les mots, le rythme, la justesse du ton, et les décors et costumes on peut les imaginer", c'est ce qu'aime à dire Jean-Christophe "Place au théâtre". C'est un peu ce que la radio savait nous proposer sur ses ondes il y a encore quelques années... mais c'est bien loin !

 

Jean-Christophe Keck sera le récitant de la présentation des mises en situation et l'intrigue basée sur trois personnages, sera interprétée  avec talent par nos trois chanteurs lyriques accompagnés au piano par Diego Mingolla.

 




 

"Le sabotier Pierre, Charles Mesrine - ténor, a tiré un mauvais numéro de conscription et il enrage de devoir partir à l'armée. Sa fiancée Reinette, Louise Pingeot - soprano, lui conseille de demander à son parrain, le père Mathieu, Nicolas Bercet - baryton, le violoneux du village, les 2000 francs que coûte un remplaçant. Mais Pierre pense que le vieil homme est un sorcier, même s'il se laisse charmer à son corps défendant par la ronde que chante et joue le violoneux. Pierre va jusqu'à briser l'instrument qu'il croit maudit. Il découvre ainsi un papier attribuant au père Mathieu une fortune que celui-ci lui abandonne. Ému, Pierre promet de "raccommoder" le violon."


 

La magie d'Offenbach ayant opéré sans conteste, ce fabuleux trio accompagné au piano par Diego Mingolla dirigé par Jean-Christophe Keck se trouvera bissé avec la dernière ronde (dont le titre est oublié) "livrez dans vos plaisirs... et lon lon la..." pour un public enthousiaste jamais rassasié et qui nous quittera ravi après un tonnerre d'applaudissements.

Rendez-vous Dimanche 27 mars 2022

Ensemble Vauban et Vincenzo Atanasio, trompette.