lundi 14 mars 2016

Quatre saison pour Offenbach - L'Ensemble Vauban et "La Bonne d'enfant", opérette-bouffe de Jacques Offenbach - 13 mars 2016.

En ce milieu d'après midi, Jean-Christophe Keck nous avait concocté une majestueuse mise en bouche, ou plutôt en oreilles, dont il a le secret, pour susciter l'intérêt musical d'un public venu nombreux pour assister à ce second volet  des "Quatre saisons pour Offenbach" qui nous offre un concert suivi d'une opérette…



L'auditoire a donc pu entendre en première partie Antonio Vivaldi : Les Quatre Saisons - "L'hiver" ; Léo Delibes : Coppelia - "La paix" ; Adolphe Adam : Gisèle - "Pas de deux" ; Emile Waldteufel : "Fin d'un rêve" ; Félicien David : Les Saisons - "Quatrième soirée d'hiver" ; Gioacchino Rossini : L'italienne à Alger - "Ouverture".
Chacun a pu apprécier le talent, individuel et collectif, des musiciens qui forment l'Ensemble Vauban, sous la conduite du maestro Jean-Christophe Keck : Valerio Iaccio et Massimiliano Gilli (violon), Maurizio Redegoso Kharitian (alto), Fernando Lima de Albuquerque (violoncelle), Lydie Bernard (contrebasse) et Diego Mingolla (piano et clavecin).




Après quelques petits aménagements de scène, Jean-Christophe présenta "La Bonne d'enfant", opérette-bouffe en 1 acte de Jacques Offenbach. Cette "Bonne d'enfant" totalement inconnue mais désopilante et trop brève, ne contient que quelques airs et duos sans doute, mais tous d'excellente qualité ; il faut souligner que l'intrigue est drôle. Une bonne, amoureuse d'un trompette qu'on ne verra jamais, esquive les assauts d'un ramoneur fumiste, très "peuple", et d'un militaire guindé s'exprimant en termes "pompiers". Imaginez l'effet lorsque le ramoneur entre dans le berceau du bébé que la bonne devait surveiller, et que découvre le militaire ébahi… Quiproquos et rires garantis ! Louise Pingeot dans le rôle de Dorothée (bonne d'enfant) est une soprano parfaite et ravissante, Maxime Cohen dans celui de Mitouflard (sapeur), un baryton sonore, très chantant, Xavier Mauconduit, en Gargaillou (fumiste), un ténor affublé d'un accent de terroir des plus rigolos ont suscité le rire… tous les trois soutenus par le piano volubile de Diego Mingolla.





Pour une final sous les applaudissements nourris d'un auditoire ravi !


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